Avec ce premier disque tiré d’une prestation live au ziquodrome (sorte de contraction entre Léon Zitrone et Hippodrome) Adrugan nous montre une vraie théâtralité. Jouant de sa guitare comme on joue du stabylo sur une feuille pour en tirer l’essence même, Adrugan aime sur-chanter, évoluant dans un univers qui pourrait aller grossièrement de Keziath Jones à Marc Almond, assumant des vocalises parfois impromptues, mais souvent touchantes (2). Sans se démarquer, surtout quand la section rythmique vient rompre la proximité qui s’installe, Adrugan est investit de ses chansons, et ce n’est déjà pas si mal. A confirmer.