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Chacun sa route chacun son chemin disait le poète Tonton David pour une merveille cinématographique, chacun son rêve chacun son destin rajoutait-il dans une ultime fulgurance. Stéphane Lu avait à notre goût emprunté le chemin des autres en caricaturant dans un acte proche du suicide. Alors on avait tourné le dos au petit LP de Lu préférant croquer dans un robot….après tout !!! Et puis arriva un papillon, que dis-je…une libellule, loin d’un marais boueux touchant de ses fines pattes les offrandes vertes de la nature. Pas fin pour deux sous, Lu a dégrossi son art pour se construire une citadelle fantasque mais quasi inattaquable. Les petits lapins pourront toujours demander des comptes (chloro-filles) David et Jonathan pester pour une atteinte à leur (hum) œuvre (est-ce que tu viens pour les vacances ?), nous serons là en bas de la citadelle végétale pour défendre un disque complètement à l’opposé des normes de la vie de la nature. Mêmes les joyaux nous seront offerts (une reprise fantastique du Smoke And Mirrors des Magnetic Fields), même Manox sonnera le tocsin pour l’arrivée (Jack In The Box) même Bowie devrait demander allégeance (il demande allégeance à tout le monde pour mieux les manger) pour entendre et jouer Livid Love. Stéphane Lu va nous faire regretter nos mots, les replonger loin grâce à notre langue de vipère et notre esprit étroit incapable de prévoir cette éclosion. Un puzzle magnifique pour un chroniqueur rétrospectivement vert de honte.




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