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Noël approchant les vendeurs d’écran LCD ou plasma doivent rêver de prime de fin d’année en vendant leurs nouveaux produits grâce aux crédits sans fin. Mais ont ils déjà connu le plaisir de dresser un drap blanc, de fermer les volets et tirer les rideaux même en plein été, et de regarder des films souvent familiaux, avec comme accompagnement sonore le bruit de la caméra super 8. Super 8 est le nom du nouvel album de Melk et celui porte bien son nom, car il porte en son sein cette couleur de notre passé avec une modernité indéniable. Si la voix de Sabrina peine à s’installer (il m’a fallu une bonne dizaine d’écoutes pour comprendre le lien entre la musique et le chant) le plaisir n’en sera que plus remarquable. La veille tournera en boucle quand on en aura également fini avec le reste car Melk a réussi un album. Beaucoup le font, beaucoup le ratent, eux le réussissent n’imprimant aucun temps mort (ou temps mou), partant déjà de très haut et ne regagnant jamais la vallée. Electro pop dansante (loy went to a party) expérimentations loin des actes gratuits (monologue) et orchestrations à faire rougir de rage le moindre bibouilleur teuton en mal de changement, Melk se dirige plus vers une écoute passionnée que vers une écoute guidée par l’air du temps et des désirs fabriqués. Alors tirez tous un drap blanc, et couvrez quand même le bruit de la caméra par une bande sonore fatale en portant le maillot de Cruiff. A découvrir absolument.




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