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La sensualité accroche car elle indispose notre froideur obligatoire par politesse. Alors on la cache ou on lui laisse un judas pour rendre compte de son existence. Paso Doble a choisi de trouer sa porte de plusieurs de ses orifices, ouvertures d’un sens. Ce post rock se distrait avec un accordéon et accepte que la bouche soit aussi celle des cheveux d’une belle andalouse. Aussi proche de labradford (what is lost) que de David Grubbs (memoria) paso doble mélange deux combattants dans un verre d’eau, les invitant à la fusion plutôt qu’a l’affrontement. Entre danse hispanique, post rock planant (km) et acoustique basique, paso doble a choisi de tout prendre, par égoïsme, mais surtout par envie de séduire, d’assumer cette sensualité qui fouette les reins d’une descente en flèche d’un accordéon au bord d’une atonie (lowery june) d’usure. La piste se vide sur le passage d’un courant d’air chaud, fruit d’une poussée de fièvre chaleureuse.




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