> Critiques > Labellisés



Depuis quand l’envie d’amener un disque pour une fête de famille m’avait elle passé ? Depuis que les Pogues avaient lâché Shane ? Certainement. Depuis ce temps aucun disque (ou presque) pour réunir dans une ronde des générations entières autour d’une série de chansons. Tragic Realism va sans aucun doute réparer cette erreur de l’histoire. Avec ses chansons de cow boy (burn burn burn in hell) qui pourrait servir de bande son à la nouvelle série de canal +, ces chansons de Noël en plein été (definitive V2) véritables déclencheuses de clapping en rythme même dans une assistance mélomane en friche depuis la mort de facile à chanter. LD Beghtol et sa bande rendent un hommage à la musique américaine avec la même classe que Tarnation sauf qu’ici on pense plus à se fendre la tronche avec tout ce qui peut traîner qu’à fendre les cœurs. Ces échappés d’un livre de Steinbeck illustré par Pierre La Police ont comme ils aiment à le chanter un pied dans la tombe et un pied dans sur une piste de danse. Pas de gaudriole à l’horizon (comment pourraient-ils signer le prenant Death Lies Near At Hand) mais un esprit souvent proche de celui d’un Elvis Costello au bord du suicide commercial, d’un humour so British (too old to die young magistral). Lo & The Criticism est une belle aventure vers la recomposition des strates de la famille sans jamais faire la paix avec la concession (peut-être celle au cimetière) lui faisant un doigt en guise de réponse à ses possibles avances. Remarquables envie d’en découdre avec la mort. Je vois déjà les jaloux. Dansons dansons il est toujours temps. Coup de cœur.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.