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" (…) Call this the law of justice, call this freedom and liberty I thought I perjure myself, right in front of the jury ! Is this a crime against the state ? no ! This is the verdict they reach :

Someone controls electric guitar."

Ce n’est pas un hazard si la nouvelle sortie du très précieux label Hitomi recordings, la nouvelle production du guitariste IMAGHO, s’intitule "Someone controls electric guitar". En effet, il y a quelqu’un qui la maîtrise, cette guitare électrique, et de bien belle manière. Si les paroles du titre " Electric guitar " des Talking heads ont inspiré le titre de ce nouvel album, on est bien obligé d’acquiescer, de s’incliner devant les sept improvisations calmes, matures, éthérées qui constituent cet opus. La première pièce convoque les manipulations d’Oval qui aurait pris un calmant avant de mettre ces machines en route, tandis que les glitchs de larsens ne sont pas sans rappeler certaines productions minimalistes des teutons de Raster-Norton, notamment les manipulations de guitare d’un Hervé Boghossian, par exemple. Tout en élégance et en finesse, Imagho livre des " soundscapes " d’une qualité de son impressionnante, tant le grain de la guitare est pur, vierge, se plaçant donc en digne successeur de Loren Mazzacane Connors par exemple. Un long chemin initiatique a été parcouru depuis les remous menaçants de Baka ! (Unique Records) dont J- L Prades était (est ?) un des membres, si l’un de ces précédents albums " Nocturnes " (sorti chez FBWL en 2002) m’avait déjà comblé de grâce, cette nouvelle portion de grands espaces transporte, et ce n’est pas le sublime écrin d’artwork concocté par Hitomi recordings (étui nuir gatefold, sticker et insert en paper transparent, ainsi que le disque noir, de série !) qui gâchera la fête.

Is this a crime against the sate ? NO .