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  • 18 juillet 2023 /
    Ginny
    “If I’m not Loving You” (EEEE)

    rédigé par gdo
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N’ayant pas la culture d’Alix, notre chroniqueur stakhanoviste qui est à la critique rock ce que Garrincha était au football (oui, là, au foot, je peux encore jouer le match avec lui, encore que...) je ne vais pas vous époustoufler avec mes références en matiére de poésie amoureuse, même si trône en face de moi une anthologie des plus belles lettres d’amour, mais parcourir les 4 mettre qui me sépare du livre est aussi épuisant pour moi que pouvait l’être le replis defensif pour Philippe Vercruysse.

L’amour, cette fleur en décomposition si nous ne l’alimentons pas, mais qui dépose ses graines sur le terreau de nos vies (non, ce n’est pas une citation de Marc Levy en voyant jouer le fils de Ruud Gullit). L’amour est le sujet de très bel EP de Ginevra Fenoglio, ou plutôt Ginny, multi-instrumentiste italienne, épaulée par l’indispensable Paolo Spaccamonti (si vous suivez ADA, vous le connaissez, sinon votre ignorance est égale à celle d’Eric Cantona en matière de tactique.), Frederico Marchesano, Dario Bruna et Marco Milanesio.

En cinq titres, elle se joue des vents contraires, idéalisant encore l’éclosion des papillons dans le ventre et leur éclosion éclatante (non, ce n’est pas une citation de Guillaume Musso) croyant encore et toujours que même la fragilité de l’amour résiste aux bourrasques de la vie (celle-ci est de Michel, mon voisin poète de quatrième division.). Voix douce, guitare acoustique pour une folk lumineuse et aérienne, fulgurance subtile de la production, il n’en faut pas plus pour écouter et se procurer ce disque à la ligne claire dans le nuage trouble de nos vies amoureuses (bon celle-ci j’assume, comme la Panenka de Landreau en finale de coupe de France). Ginny, je t’aime.




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