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Passé totalement à côté de leurs premières productions j’ai donc pris ce disque comme celui d’un petit nouveau, décidant de faire abstraction d’un possible passé pour ne conjuguer cette chronique que dans le présent ou le futur. Loin du bruit et de la fureur Gypsophile pousse lentement et surement sans bruit, laissant çà et là des piques acérés pour les visiteurs trop pressés et marchant sur ce parterre de fleurs de nuit, ces fleurs rares qui demandent patience et lucidité pour se tenir debout quand tout le monde vie alors à l’horizontale. Avec une économie des moyens utilisés Gypsophile s’éternise sur les angles pointus, les angles qui vous piquent pour mieux faire ressortir les profiles reposant des dômes, faisant de la courbe l’idéal du bien être, du bien vivre. Jamais dans l’ascétisme total le disque soulage du bruit alentour, du bruit latent, du bruit qui n’utilise pas les oreilles comme vecteur de réception. Chaloupant (devant des fleurs singulières) voyageuse (repose) la musique de Gypsophile est à l’image des dômes, se fondant dans la nature jamais grossièrement géométrique, prenant le vent comme un flot porteur plutôt que comme un élément perturbateur. Le profil des dômes rassure, la musique de Gypsophile aussi, même si elle porte des mots souvent lourds. Ne passons plus à côté de Gypsophile.




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