Serge aimait certainement dans son enfance collectionner les images Panini, pour faire de ce Play Me Loud une collection de vignettes " Fuzzy Electropop " (c’est lui qui le dit). Troisième, quinzième, millième degrés ou goût profond pour ce qui était sucré, lamé et décalé (girls should not have to wait) Serge doit voir la vie derrière le pare soleil coloré d’un train anglais entre Brighton et Manchester. Power Pop (torpedo) à la réversibilité foudroyante, Play Me Loud colore en vert la moustache de Domenech aux girondins de Bordeaux et fait de Stereolab un aimable groupe d’avant match au stade du roudourou (social) . Jamais totalement in toujours out, play me loud fait parti des disques que nous adorons car nous ne pouvons les aimer. Serge est un ami qui nous fait ressortir nos disques de Klaus Nomi (tune me like cyndi) c’est dire que nous ne pouvons l’aimer, mais qui nous redonne le sourire, alors qu’Aulas sera certainement champion France de foot, c’est dire le bonheur qu’il nous procure. A chaque déménagement je trimbale mes vieux films de vacances (new elvis), mes vieilles photos dans des cartons qui gardent souvent l’air précédent. Dans un carton je garde mes albums Panini, me délectant toujours de voir ces coupes de cheveux des acteurs du Cangioni Show. Dans celui-ci je mettrais certainement l’album de Serge car ses vignettes passeront les affres du temps et nous avec lui.