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Disclaimer : je possède peu de tee-shirts de groupe, mais je possède au moins un tee-shirt Cercueil (et des albums de tous leurs side-projects).

Donc oui j’aime ce groupes phare de l’underground lillois depuis une quinzaine d’année, dont le nouvel EP est un mélange explosif de Krautrock et de Death Rock, sonnant comme une fusion à froid entre l’Allemagne synthétique et le soleil californien empoisonné des années 80.

Leur musique est à la fois rythmée et mélancolique, pop et métallique, entre monochrome et kaléidoscope, elle peut devenir en concert aussi hypnotique qu’aveuglante.

Finalement Cercueil sonne peut-être surtout comme la rencontre entre DAF et PJ Harvey, faisant du stop ensemble devant une centrale nucléaire abandonnée.

Et personnellement je m’arrêterais volontier pour les faire monter à bord, tant pis pour les radiations, histoire de discuter de l’origine de leur énergie, de leurs mélopées et de leur goût pour l’expérimentation tous azimuts.

Car entre efficacité pop et audace des textures sonores, Cercueil a fait le choix de ne pas choisir.

Leur signature sur Citizen Records, le label de Vitalic pourrait surprendre, mais l’écoute en boucle de leur EP montre que cette nouvelle perspective pleine de pulsations est tout sauf une erreur de GPS sur l’Autobanh to nowhere.




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