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Au premier abord le Gallois Stephen Black me faisait plus penser à un pêcheur nouvelle génération avec un grand respect de l’écosystème plus qu’à un mélodiste patenté.

Pas vraiment un nouveau venu, puisque que « Wild Imagination » est son sixième album, Sweet Baboo pourrait bien avoir était le déclencheur d’un ravissement inédit pendant cette coupure estivale où la déprime du temps qui passe trop vite prend le pas sur le bonheur de vivre l’instant présent.

Inédit, car « Wild Imagination » qui raconte la vie de ce nouveau papa est hors du temps. Écrit au 21e siècle, ce disque est un disque intemporel, convoquant pour sa réalisation des préceptes basiques, mais tellement importants. Un sens mélodique prodigieux. Une production et des arrangements tout aussi intimes qu’universels pour au final des chansons comme des évidences.

« Clear Blue Skies » m’aura happé comme peu de chansons dernièrement. Sortant d’une brume côtière probablement, ce titre semble pouvoir s’étirer et nous emmener comme une sirène bienveillante dans des contrées d’où nous ne souhaitons pas revenir. Que dire de l’intimiste, mais grandiose « Hold On », comme une berceuse des grands espaces. Titre jouant avec les silences avant de nous encourager à un repos profond et cotonneux. Sweet Baboo recherche le point ultime de la mélancolie, arpentant des contrées diverses et variées, parvenant même à signer un tube là où on ne l’attendait pas « Pink Rainbow » comme si les Beach Boys se battaient avec les Flaming Lips de façon fratricide pour une bouteille d’absinthe. "Wild Imagination" est une ode à la construction d’un homme, comme une lettre du futur pour un enfant qui lui aussi deviendra grand. Belle leçon, belle mélodie du bonheur, un appétit pantagruélique du beau.




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