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Le nom en disait long, comme Wet Wet Wet était un groupe pour lequel nous ne mouillerons point, Dark dark dark a un bourdon, une fleur mélancolique à la boutonnière d’un veston élimé au coude. Après Beirut, voici Dark Dark Dark une nouvelle expérience qui va bien au-delà de l’expérience musicale. C’est tout l’intérieur du corps qui sera transporté dés le refrain de Benefit of the doubt. Les instruments ont beau avoir l’âge d’un des derniers survivants de la guerre de cessession, il n’est pas courant de voir les béquilles partir seules loin d’un utilisateur déjà parti danser avec les femmes à la vie tout aussi longue. Les chansons de cette bande sont des offrandes vénéneuses, comme le Nantes de Beirut a pu l’être l’an dernier. Mais des Nantes dark dark dark semble en avoir plein la housse de son accordéon. Si Pascal Comelade produisait les disques d’Arcade Fire, les chansons du groupe seraient des reprises de dark dark dark, l’intensité brut en moins, l’émotion décuplée. Il y a de la fierté dans cette façon de chanter (trouble no more) le front haut le béret sur l’arriére de la tête et l’univers à des pieds (sur des barricades) qui ne veulent en fin de compte que suivre l’amour. Nous faisons des rencontres, et celle-ci est une des plus belle.




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