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On est dans la danse directement, de la danse de Hives, de la danse du Tigre, de la danse britannique, de la danse qui saute partout, chaussez vos Creepers et dansez, dansez, dansez sur « For Every Blow ». C’est nantais - donc très bon, comme souvent dans cette géographie du rock’n’roll made in France - les choeurs sont agités comme des puces prénommées Fred (Schneider), Kate (Pierson), Keith (Strickland), Cindy (Wilson), Ricky (Wilson). 

Comment ça, non ? Ah bon, ce ne sont pas les B-52’s ? Tiens, on aurait juré que. 

Le chant, les accords plaqués au clavier et certaines percussions (notamment sur « Hotel Club Paradisio ») nous font totalement tripper, on fait l’avion avec les bras et on sirote des Virgin Mojitos avec de l’eye-liner bleu tropique étalé sur les paupières. 

Rapidement l’eye-liner coule sur nos joues rougies par l’excitation, la danse se fait plus langoureuse, on lâche du lest et on dégrafe son soutif, les chaussures valsent de l’autre côté du lobby de l’Hotel Paradisio, c’est le troisième titre qui s’annonce et là on tombe clairement dans le keupon. Merci la basse. 

« Celebration » ou l’art de célébrer la musique, la vraie, celle qui vous remue jusqu’à la violence, celle qui fait qu’on pète des rétros de voiture en rentrant de soirée, qu’on fout des coups de pied dans des panneaux (pauvres panneaux) de signalisation. Celle qui fait qu’on ressent de nouveau la rage de nos quatorze ans au tréfonds de notre bide de quinqua… Flûte, y a que huit titres. 

On en redemande. On adore. 




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