C’est avec une tête de christ plantée sur le majeur d’une main béliqueuse que se présente Baby Blonde And The Downs se présente sur sa page myspace. Non pas que le groupe soir sataiste ou tout simplement revanchard contre un catholisisme qui serait perclu de crampes, mais juste en écho de ce premier EP au nom évocateur, hope is dope. Si le propos n’est pas exclusivement religieux, un des morceaux phare à pour titre Amish lui reste dans le ton. Basé à Malmoe, les suédois de Baby Blonde And The Downs cultivent une musique teintée d’une noirceur gothique sans tomber dans la caricature macabre. Certes Rollercoaster confusion commence avec une basse vrombissante d’outre tombre mais c’est pour continuer sur un chanson toute en tension, chantée par une sorte de will oldham scandinave. Avec ce titre le groupe évite l’héroïsme, lâchat les chevaux le temps d’un winner sauvagement gagnant, un titre qui détonne avant Hope is dope, qui joue avec les athomsphéres et une batterie faussement docile. EP malicieux (un morceau faussement caché complique encore plus l’interpretation du majeur) mais surtout témoignage d’une vie plus prêt du feu et de la braise incandescente des sentiments dans le royaume scandinave. Croyez moi.