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On est le 12/04/2013, il est à peu près 23h et j’écoute le dernier album de David Grubbs en ligne sur le site de Pitchfork (http://pitchfork.com/advance/68-the-plain-where-the-palace-stood/).

J’en suis à la plage 3.

J’ai zappé la première car je l’ai déjà entendue sur l’internet.

La 2 est passée à toute vitesse et le temps que j’écrive ça, la 3 est presque terminée.

Pitchfork est sympa, il met tout l’album en écoute.

Avec en fond, sur la page, David qui pose devant une rivière avec une guitare acoustique Gibson.

Derrière c’est la jungle.

La jungle du Kentucky.

Mais il me semble qu’il vit à Brooklyn...

Sur la photo, il regarde dans le vague, avec sa petite boucle à l’oreille droite.

Pendant ce temps, la plage 4 commence.

Avec des tambours réverbérés, un bourdon, un petit larsen dans l’enceinte de gauche et Grubbs qui s’amuse avec sa guitare au milieu.

First Salutation ça s’appelle.

Super-Adequate commence.

Un riff de guitare électrique, une batterie avec des balais on dirait.

Mais une batterie punchy.

Y’a un pont à droite de la photo.

Et un ponton juste derrière David.

J’ai découvert David Grubbs sur scène.

Tout seul avec sa Hagström.

Quand j’ai écouté pour la première fois un album de Gastr Del Sol, je n’avais d’yeux que pour Jim O’Rourke.

Grubbs était passé à l’as.

C’est sur scène, en l’écoutant, le regardant que j’ai compris qu’il était pour beaucoup dans le son et les mélodies de Gastr Del Sol.

La plage 05 est finie.

Elle était instrumentale.

A première écoute cet album m’emballe moins que son prédécesseur An Optimist Notes the Dusk.

Mais il est tard...

Pas tant que ça en fait : 23h21.

J’écoute pas très fort pour laisser ma copine s’endormir.

Demain je mets ça à fond dans le salon.

The Hesitation Waltz (07).

David chante.

J’aime sa voix et ses intonations.

Un peu après avoir découvert ce type, j’avais enregistré une chanson.

je me suis rendu compte que je me mettais à chanter en imitant ces intonations.

2:22 la valse hésitante.

Je ne sais pas combien il y a de chansons sur ce disque.

Ni avec qui il joue.

Ni qui a enregistré ça.

Je découvre vraiment.

La page Pitchfork ne fait apparaître que la fameuse photo de Grubbs et en bas le titre de la chanson en cours, le timing, une petite barre de progression et les boutons de lecteur CD.

Tout ça s’efface dès qu’on enlève la souris.

Ah, et vers la droite on peux aussi voir la pochette de l’album qui s’anime et les paroles des chansons.

Plage 09 : "Abracadabrant".

Une guitare saturée, des appogiatures.

Juste une guitare saturée.

excusez-moi, j’écoute.

Fugitive Colors.

Plage 10.

ça parle de point de vue.

Influencé par Ralph Eugene Meatyard.

Eyeglasses of Kentucky.

Third Salutation 8:43.

Bourdons aigus/graves, balais sur caisse claire, quelques coups de grosse caisse.

Les Bourdons varient en hauteur.

Batterie stoppe.

Une espèce de cigale/cocotte minute discrète en fond.

Une guitare distordue fugitive.

La grosse caisse revient.

En fait la cigale/cocotte minute c’est des balais sur des cymbales je pense.

Ça stagne un peu là.

Ça me plaît.

Une guitare acoustique vient.

Timide la guitare acoustique.

Mince.

C’est terminé.

Ça sentait le morceau de fin.

Le silence dans l’appartement.

David regarde toujours dans le vague.

Une alliance à la main droite.

Une boucle d’oreille à l’oreille droite.

Mais son regard pointe vers sa gauche.

Vers la plaine où s’élevait le palais.

Bon... je vais aller me coucher !




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