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(PS : Vous avez face à vous un chroniqueur rouge de honte) C’est avec un brin de honte que j’arrive avec enfin une chronique sur ce nouvel album de john Cunningham. Honte car ce disque trône depuis plus de quatre mois sur mon étagère à chronique (vestige qu’il faudrait que je prenne en photo au moment des forts retards), trône car celui-ci est irréprochable et remarquable. Le problème c’est qu’a l’instar d’Elliott smith, si je respecte cette musique elle ne parvient que rarement à me transpercer la peau pour faire vibrer en moi le levier commuant un rictus coincé en éclair de satisfaction. Très loin de porter les beatles bien haut (là je pense me faire des amis) cette musique a chez moi une faculté assez sidérante à m’assoupir puis me traîner vers un sommeil profond. Avec Happy unlucky je retombe certes dans les travers que je n’aime pas mais en même temps je me laisse séduire (comme c’est souvent le cas chez elliott smith) tout d’abord par une voix jamais trop mielleuse voir convaincante et amie, et ensuite par une touche baroque qui rend proche une musique aussi lointaine de mes sens. Ce disque sera alors classé dans la catégorie des disques très estimables que je n’écouteraient plus jamais, mais celle-ci est couplée avec la catégorie si vous aimez ce style foncez car celui-ci est un modèle du genre. La honte n’est pas passée pour moi, en espérant tout de même vous avoir fait comprendre le pourquoi de ce retard. A découvrir à coup sûre absolument !




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