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  • 4 mars 2008 /
    Calexico
    “feast of wire”

    rédigé par gdo
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Calexico est souvent mis en avant pour deux raisons. Tout d’abord on aime ou on lui reproche son côté typé avec le folklore mariachis, mais les membres du groupe vivent à Tucson Arizona (reprochons nous à la compagnie créole de faire du……..Oui oui de la daube). Second qualificatif pour ce duo c’est d’être pour beaucoup (murat notamment) la meilleure section rythmique du monde, oubliant bien vite les chansons du groupe, et ses instrumentaux diaboliques ou intrigant quand le groupe s’attaque à un post rock incongru au milieu de cette chaude mélancolie. Avec ce nouvel album il va falloir enfin s’attarder sur le talent d’écriture, et surtout sur le chant, nouvel instrument maîtrisé et aérien du groupe (sunken waltz). Calexico se transforme lorgnant vers le meilleur de chris Isaak (quattro) et s’ouvrant des portes de sorties de leur univers sur un paysage monstrueusement grand et beau pour l’une des plus belles du groupe (black heart), la mélancolie comme seule compagne à l’ombre. Magistrale. Close behind, véritable ballade suave sous le soleil cherche une ombre sensuelle dans ces grands espaces, pour la bande son d’un western de grande classe. En plus d’être sensuelle, la musique de Tucson peut se faire troublante, surtout le soir sur woven birds aussi collant qu’aventureux pour une valse entre la terre et l’espace. Magnifique. Pour clôturer le tout, Joe Burns et Convertino font de la pyrotechnie avec du beau. Ils enchaînent un instru jazzy et polymorphe (attack el robot attack) à une valse mexicaine (across the wire) avec tout, le folklore, les cuivres mélancoliques pour une pure distraction. Ils continuent par une ballade tranquille à la lumière de la bougie (dub latina) sentant le sable du dehors. Avec Guero Canelo c’est pour la fin de soirée non loin des vieilles canailles du buena vista social club, avant de déployer un éventail (crumble) celui de cette bande de Tucson, sur une pure merveille jazzy, BO d’un Bogart de haute facture. La fin se fera post rockienne (no doze) comme le duo aime se les inventer, charnelle et terrible à la fois, comme l’est la musique de calexico. L’art de la fête mélancolique. Viva Calexico.




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