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C’est en droite ligne du Japon que nous arrive « Harmonius Bec ». Un nom bizarre, une pochette sortie d’un heroic Fantasy de seconde zone, et un titre à donner des envies de livre à Marc Levy. Mais en bas à gauche, un logo, comme une marque de fabrique, l’assurance de trouver au sein des sillons imaginaires de cette galettes numérisées, la possibilité de se nourrir musicalement, plus dans un esprit de bonheur que de satiété. Duo japonais, Harmonius Bec semble transposer une culture ancestrale, dans une plus proche de nous. Les légendes (Shunrai / Asahigoaka) que Miyazaki met en images, les deux compères semblent les traduire en musique, avec sous des hautes influences comme DJ Shadow ou Aphex Twin.

Le disque est donc sensé nous parler des rêves d’une jeune fille aux grands yeux bleus. Dans un cocon presque naturel, la belle laisse aller son imagination, sautillant comme sur « PlanetS » d’un rêve à un autre, sans oublier la case cauchemar en la personne du « Solitary Bonze Prayer », morceau présent sur le volume 21 des compilations ADA, et antithèse totale du disque. Car « Her Strange Dreams » est un délice électronique, un fruit succulent. On y est comme Alice aux pays des merveilles, on s’y ballade avec une naïveté retrouvée, laissant le sommeil arriver avec sa démarche martial (Giantland) pour mieux tomber dans le royaume des songes.

Plaisir auditif, et finalement visuel, car ce disque s’écoute les yeux fermés et le cerveau en éveil (j’imagine déjà ce que pourrait faire un "clipeur" de génie autour de « Progress » titre gigantesque de cet album) presque en apesanteur, comme dans un rêve.




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