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  • 4 mars 2008 /
    Clinic
    “visitations” (Pias)

    rédigé par gdo
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Dire que la carrière, des liverpooliens nous intéressaient, serait aussi pendable de notre part que de comparer les qualités footballistiques de Peter l’échassier avec l’esthétisme de Kaka. Quatrième opus des voisins d’anfield road et première surprise, visitations est un très bon disque, un disque que Deus ne pourra plus écrire (Barman doit courir après Gidéon) un disque que le Velvet aurait abandonné sur la banquette arrière d’un taxi que les stones auraient fini par prendre pour faire le tour de l’asile de Mark E.smith. Dans visitations, Clinic crache pour respirer sans que cela nous dérange, comme un malade expiant avec classe des corps étrangers obstruant les circuits vitaux. ? (le chanteur) n’est jamais loin d’un Thom Yorke (visitations) au réveil chantant à la façon des télégraphistes ennemis pendant une période d’occupation. Si il fallait résumer visitations il faudrait reprendre un album de famille et changer les vêtements des aïeux tout en laissant la teinte sépia du temps qui passe et se laisser porter par le souffle frais de l’absence de modernité incongrue. Teigneux et gracile comme une tache de Graeme Souness.




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