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Tout n’est pas si facile, tout ne tient qu’à un fil disaient des rappeurs qui eux tiraient sur des cordes. Métaphore des pensées complaisantes, ce fil qui nous relierait à un au dessus moins nuageux, plus cotonneux serait aussi celui qui ferait tenir le château de carte des Fragile architecture. « Sweet electric » ce premier album repose sur des accidents que nous cimentons à la hâte avec ce qui peut nous tomber sous la main. Les fondations tout juste sèches, on monte les murs, comme le petit cochon malin poursuivi par un loup farouche mais stupide. Si le cadastre peut nous donner une idée des influences qui iront de Hood à Radiohead, par contre la mise en perspective en 3D elle nous perd dans un labyrinthe sonore duquel il est difficile d’entrer. Sans trop tirer sur la ficelle, Architecture fragile s’emmêle parfois les pinceaux de la peinture avec les outils de vissages, mais ce disque accidenté à un bien plus que des bases, il a une âme. Des structures pour longtemps.




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