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On a beau avoir tout entendu, tout vu, tout lu, les cris d’une femme passant entre les mains d’un expert en scolastique suplicatoire a de quoi vous glacer les sangs, a peu prêt autant que la moindre observation d’une scène des « supliciques » saw, véritable putréfaction immonde de la débilité cinématographique. Pouvait elle être la femme masquée mais nue sortant d’un probable train fantôme, ou une stagiaire du FMI qui se trouvait au mauvais endroit quand Brice Hortefeux rendait une visite de courtoisie à une ribambelle de démocrates venue toucher les allocations des pauvres. Mais là je m’égare, car cette intro, c’est celle de l’album de Grails, disque qui a ses racines dans un jazz malfaisant, le tout arrosé et nourri par un engrais rock puissant et dégénéré, véritable OGM fracassant, se nourrissant sans gène d’un bon sac de Mosanto à la date de péremption dépassée. Ce disque est à la courtoisie ce que l’œuvre de Christian Clavier est à la comédie, une mauvaise gifle. Grails dispense une musique malsaine, jouant sans amplifier les codes avec la froideur d’un western tourné par Ingmar Bergman. Comme on irait dans une piscine de balles en essayant de rester debout, ce « doomsdayer’s Holiday » cultive l’instabilité, la promiscuité de son auditeur. Inclassable, il pourrait ne pas trouver de trépieds pour le présenter debout, c’est pour cette raison que cette chronique à l’instabilité plus que visible, vous a été proposée. Homme froid passe ton chemin.




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