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Tremblez, Frog Eyes est de retour avec un disque comme une œuvre biblique. C’est un Cecile B de Mille en colère et en guenilles qui est aux commandes de ce disque titanesque. Carey Mercer et sa troupe sont de retour pour un disque qui tranche avec les trois premières productions du groupe. Disque familial, puisque sa femme est aux commandes d’une batterie qui semble en guerre avec tout ce qui bouge, tears of the valedictorian est une épopée dans laquelle le conteur semble poursuivi par une horde de sauvages en furie. On pense irrémédiablement à un arcade fire qui n’aurait pas de bonnes maniéres mais plutôt de la bave aux lévres tant ces chansons semblent sortir d’un volcan incandescent qui exploserait tel un personnage du sens de la vie. Un dieu qui construirait un monde en se reposant le temps de the policy merchant the silver bay, Frog Eyes n’avance que dans un cahos voulu, comme si Ignatius était sorti de la conjuration des imbéciles et avait mis en application ses théories dévastatrices pour une construction nouvelle du monde. Il en ira de votre santé mentale d’écouter ce disque avec sérénité, car survivre à une tornade ne doit pas laisser indemne. Follement belles, ces chansons questionnent sur la possibilité de reconstruire après la désolation, repartir sur des ruines. Les larmes vous répondent, suivant que vous en ayez pour la joie ou la tristesse. Un disque monstrueux.




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