Non, non, ça va pas mieux depuis l’écoute approfondie de ce premier album de la fresto. L’effet est le même que l’après projection de " ça c’est passé prés de chez vous ". On présentait ce film à l’époque comme un film d’humour grinçant pour ne retenir au final que le malaise suscité et le final sans musique dans le noir. Pour la fresto c’est un peut la même chose. Pour tout dire en voyant la pochette on s’attendait à un album à la croisée de boogaerts et katerine, celui d’un doux dingue sorti d’un asile en peignoir moche un chapeau de paille sur la tête. L’arrière du disque nous mettait la puce à l’oreille, trois lions morts (de rire ?) sur le passage de cet hurluberlu. La fièvre monte. Look i’m dancing ! qui ouvre est une techno rigolote et barrée mais inoffensive, un apéritif épongé par t’es qu’un con, le must des rencontres pitoyables de nos vies. L’ombre commence à naître sur ce qu’ils ont fait de moi ? où la fresto est malade de non solitude. L’amitié mise plus bas que terre. Imbibé portera une nouvelle estocade. Jean bart chantant du miossec accompagné par michniak. On en sort hagard. Un vieux mal de crâne un lendemain de cuite. Vient alors Allos ? un instru galeux et venimeux. De plus en plus peur, le répondeur téléphonique d’un professeur psychopathe. On frôle alors programme. Arnaqueur un programme à la compréhension immédiate, j’ai pas la parole un programme flippant, le dernier été un programme plus vrai que nature. Ward rock là certainement pour détendre l’atmosphère nous plongera derechef dans un abîme glauquisant et terne comme l’est la mégère véritable acte avant suicide qui viendra sur le splendide quatre années qui n’est pas sans rappelé les constats froids de jerome miniére sur son premier album, une séparation à vous donner des sueurs froides. Ça va mieux non ? non vraiment non mais le constat est froid mais souvent réel. Prochain disque devrait s’appeler "c’est pas gagné". A découvrir absolument.