Ce trio de power pop va essayer de ce faire un nom, de sortir du lot ou des eaux, les eaux profondes, les eaux troubles. Bon point si l’on en juge par les prises de position de certains de nos parlementaires, les quidam chantent en français. Jamais facile avec cette musique, les quidam s’en sortent haut la main réussissant à faire rimer Verlaine et les guitares. L’application du groupe à ne pas faire le mauvais pas de côté par contre le fait suivre la caravane de la cohorte des chanteurs écorchés vifs (Raphaël pour toucher le fond) qui pleurent quand la tulipe perd ses pétales. Les textes rimes, mais touchent le cœur des lolitas perdues entre la culture japonaise des héros noirs et les révoltes de playmobil des hirsutes teutons. Propre, linéaire, chiadé au point de se regarder les épaules pour voir si un cheveux ne se serait pas suicidé dessus, Quidam va se faire un nom assurément, avant qu’un de ses membres après une tournée d’adieu émouvante, décide de se lancer dans une carrière solo, tout en finesse lexicale (pomme I, pomme Q). Imparable, implacable, inattaquable....grincheux s’abstenir.