Groupe du mouvement math rock, Sincabeza avait déjà croisé, par malheur je crois pour eux, notre désespérante façon de chroniquer les disques, imageant à outrance en oubliant le principal : la musique. Alors pour ne pas froisser les susceptibilités et rendre ce papier utilisable, nous ne parlerons que de cette batterie omniprésente et parfois impressionnante, de cette basse qui vrombi et la guitare toujours là quand il faut répondre aux deux autres. Pim pam et poum, qui ne manquent pas d’humour nous gratifient de titres aussi dantesques que sucre ma bête, dimanche martin (jacques es tu là ?) ou encore sirosport. Entre montée noisy sur les terre de shellac et souplesse addictive digne de Tortoise (…ni des équations) Sincabeza délivre un discours plus simple qu’il n’y parait pour peu que l’on ne veille pas, comme c’est malheureusement notre cas, coller une image à tout ce qui bouge. Prenant.