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Certaines de mes attentes pouvaient bien aller paître ailleurs, peu de chose pouvait m’émouvoir. Eathling avait ressorti un disque et le Wedding Present avait fini par reprendre du service sans décevoir. Mais dans le coin de ma tête une soif donnait du fil à retordre avec notre devoir de mémoire des sécheresses en prenant le pas sur elle. Ce n’est pas pour exagérer mais j’attendais des nouvelles de Templo Diez comme on peut attendre des nouvelles, mais là négatives, du grand oncle qui fini de se battre avec la vie dans une lutte sans merci. Je n’ai jamais caché que la participation de Templo Diez avec Sedan reste pour moi comme l’une des plus grandes joies, ayant un amour sans borne pour ce morceau. Depuis plus de nouvelles de nos exilés au pays de Dave et Marco Van Basten. Winterset se devait dés lors de ne pas me décevoir, chose difficile quand on place la barre à un niveau que même Sergueï Bubka ne pourrait passer même avec la trousse à pharmacie d’un coureur du cent mètres. L’intro ([wildorado]) qui ouvre Winterset brouille les pistes. On imagine au milieu de nulle part un orchestre s’accorder, la foule discutant et s’installant avant la représentation. Dés la levée du supposé rideau plus de doute n’est permis. Dés ses premières notes, Sparkle nous fout la chair de poule remplissant un vide de trois ans, comme si le passé et le futur ne faisait qu’un, en un accord. Impossible pour autant se s’en remettre à no matter that, comme une comptine vintage se déploie entourée de lucioles. Le frisson est énorme. Le groupe prend une nouvelle dimension sur sal, il frappe les armes pour ne pas laisser transparaître trop rapidement l’émotion aussi brute. Il prend des mélodies (halogéne - 1854) enveloppées non pas dans un soucis de protection. Le chant est proche du dénuement,(view from the house - barrow) de l’abandon sous des volutes qui ne sont pas sans nous rappeler les envolées de Radiohead sur Hail To The Thief Comme si une troupe se jetait dans les chants de joie avec la tristesse de celui qui sent la mort arriver. Pour finir c’est Left Bank enregistré dans le bar de Al swaringen un soir où les filles de joies avaient quartier libre et que le désespoir se figeait Dans l’air. En conclusion un disque dense, une œuvre qui tout en s’épaississant s’ouvre sur des horizons qui ne vas pas stopper notre impatience. Enorme et beau .




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