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Le temps d’un album des démos de son dernier album (the letting go), Will Oldham a laissé le prince de côté pour un Bonny Billy plus rond. Cela peut paraître sans importance car le souffle chevalresque de ce disque n’est pas seulement celui d’un appareil enregistreur à bout de souffle c’est aussi celui soyeux de l’écho féminin/ Dawn Mc Carthy a ici un rôle plus qu’important, car pendant que Will Oldham laisse place à la spontanéité, elle répondit sur celle-ci sans jamais perdre le fil. Fatalement intemporelles, ces démos donnent à ces chansons le droit de nous émouvoir encore plus (strang form of live, lay and love…) sagement charmés que nous sommes par cette siréne qui laisse passer son chant dans les écoutilles de cette coque de noix. Le prince n’est pas homme à imposer, il partage même ses errements et ses faiblesses, touchant une nouvelle fois les âmes et tordant les tripes. Une pierre royale à l’édifice discographique monumentale de Will Oldham. Mon prince.




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