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Non, ce n’est pas le nom d’un nouveau groupe que le label Acuarela Discos aurait déniché entre la Gallice et la Catalogne. Juarez Juarez est le projet d’un Parisien bon teint ; François Juarez. Produit par Boris Boublil que nous ne vous présentons plus, ce EP cinq titres est un hommage solaire au Mexique de sa maman. Élevé musicalement avec les différents projets d’un Will Oldham à la palette merveilleuse (Comment ne pas penser à lui dans Les Guerriers ou encore Mille Soirs, morceau le plus émouvant), marchant dans les traces d’un Baptiste W Hamon (La Vie Qui Nous Plaît) dans cette manière de faire sonner le français sur des sonorités tellement marquées par les images quasi-pieuses d’outre Atlantique, Juarez Juarez nous offre un disque lumineux. Avec un œil malicieux, quand il brode ses chansons avec des rimes quasiment surréalistes (Alcyon), il fait onduler sous la chaleur de sa musique, folk et pop, jouant avec les deux idiomes comme dans un théâtre d’ombres chinoises, entre beauté naïve et attente de l’accident possible sous l’effet des soubresauts d’une flemme unique source de lumière. Pour les amours possibles ou anciens, Mille Soirs est un compagnon qui nous réchauffera quand le soleil n’inondera plus nos plaies désolées.




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