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Julien Appalache a quitté la région parisienne voici quelques années. Il s’en dit heureux - et chanceux - puisqu’il peut désormais travailler au bord de l’ Océan Atlantique, dans le Finistère. Sa pop ne sonne jamais désabusée, et chacun des 5 titres de C’est Comme Ça - EP sorti en 2020 sur Neon Napoleon, son label parisien - retentit comme un tube. On y entend un amoureux de la musique, de lives intenses - comme celui que livra Pink Floyd à Pompéi en 1972, eh oui ! - d’artistes comme Dan Auerbach et Patrick Carney (The Black Keys)… 

Julien Appalache aime la Vie avec un grand v. . Écoutons « C’est comme ça » et on l’aura en tête toute la journée, on s’endormira avec, on en retiendra toute la mélodie, le pont, la caisse claire… Comment fait Julien ? Il souhaite « capter toutes ces petites mélodies qui passent autour (de lui) », autant d’airs éphémères qu’il tente - et réussit, ô combien ! - de retranscrire sous forme de morceaux. 

Sur « RDV à Téhéran » on se laisse surprendre, sans jamais s’en lasser, par la rencontre des claviers, de la boîte à rythmes, et… d’une clarinette ! C’est un duo avec l’artiste américain Alec Spiegelman. Julien chante dessus d’une voix hyper articulée, martelée, qui n’en est pourtant pas du tout déshumanisée, bien au contraire. C’est absolument génial et ça dure sept minutes. 

De la variété, de la pop music, du live, de la pureté égalent Julien Appalache égal COULEUR ! Et le plus difficile avec sa musique, c’est vraiment de ne pas l’aimer. 




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