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Pas de mégarde le Konki Duet est un trio, pas d’ambiguïté trois filles sont aux commandes de cet univers bancal et onirique qui hésite entre les offres de services d’une Bjork en liberté réduite et l’ouverture crée par la bande à Devandra Banhart. Mountain mouton qui fait suite à il fait tout gris et à la reprise inoubliable de visage (ici c’est queen of the stone age qui a le droit de se voir dans un mirroir déformant et revitalisant) confirme une chose, The Konki Duet plane au-dessus d’un pays enchanté, pays dans lequel les langages existeront que par leurs interdépendances, leurs croisement, un pays ou le jeu sera le maître mot avant de se trouver un style. Mountain mouton n’est pas pour autant la dernière bizarrerie d’étudiante en art moderne échappée de myspace pour faire de la musique par hasard. Konki Duet n’a rien du one shot, ayant même peine à retrouver dans un passé récent un groupe mélangeant autant de styles aussi différents, des instruments aussi dissemblables, un groupe jouant en trois minutes l’équivalent de la discographie complète d’un hit parade des dix dernières années. Là où la fascination prend des allures de fascination c’est que les coutures sont invisibles, les cicatrices résorbées en un temps record, de sorte que cette fusion de rock, techno, folk à l’os, traditionnelle japonaise, new wave, hard rock…..non pas polka, parait naturelle, mais irréelle pour les molasses drogués aux étiquettes sans OGM et lécithine de soja. Nous ne sommes pas prêts de compter les moutons à l’écoute de ce nouvel album, nous comptons juste les écoutes. Magistrale.




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