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Commencer ce EP par une incantation à caractère religieux est aussi répulsif que les dernières saillies de Finkelkraut un joli dimanche après midi d’automne. Mais il ne fallait pas s’arrêter à cela si on ne voulait pas passer à côté de matança et ses mélodies qui ne trompent pas, mais qui séduisent pour longtemps. Judith and holofernes nous arrive de loin. De la veine d’un standard, matança combine Adam Green sans les costumes et les blagues, et tom yorke si celui ci avait the Edge plutôt que colin Grenwood comme guitariste. On reste pantois face à ce a rage so great it will consume us all protéiforme, à ce hope and hopelessness qui serait la nouvelle bande-son de mon survol de la terre en dirigeable. Hope and hopelessness touche les cieux comme peut parfois le faire radiohead, sans jamais pourtant se brûler à trop jouer avec le feu (sacré ?). En cinq chansons dont le gypsy when the body stops breathing (in the first place) cette prise de connaissance nous rappel les premiers ep de ed harcourt, d’Adam Green, une jeunesse brillante et une curiosité sans borne. Quand je vous aurais dit que it’s a harder to break a habit than a promise est la meilleure chanson que PJ Harvey devrait chanter avec will oldham, vous aurez compris que laisser ce disque trop longtemps à l’ombre serait aussi bête qu’être un bouffeur aveugle de curé. À découvrir absolument.




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