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Tristan Roma a sur son passeport une définition qui ferait de lui un paria à l’heure actuelle en France pour une frange passéiste anti immigration et adeptes d’une culture poussiéreuse sentant le renfermé. Il est moitié chanteur, moitié italien. Français de sang et de papier, il signe un EP qui serait, si j’osais, un disque Chiararesque, comme la fusion du cinéma français de Catherine Deneuve et du cinéma italien de Marcello Mastroianni. Car si sa musique irait chercher ses échos dans une certaine french touch (on pense beaucoup à Sébastien Tellier, sans les vapeurs.) qui a depuis le début su s’alimenter dans des bandes très originales (les génériques comme des œuvres à part entière), Tristan Roma se verrait plus comme une Nanni Moretti entamant un pas de danse sur «  Journal Intime ». Sa musique porte des chansons comme des mini scénarios, qui à l’instar de la pochette haut en couleur, sont des ouvertures vers des histoires à développer.

Avec « Paradiso », il échafaude un titre qui ne fait pas son cinéma, il est le cinéma, avec la « Vallée Rose » c’est un aller simple vers l’espace, qui n’est pas sans nous suggérer le décalage, baume sur nos âmes fatiguées de la série OVNI.

Les cinq titres, attestent d’une écriture qui sait échapper aux frontières, même celles monumentales des Alpes, portés par un romantisme féerique et touchant. Scénario première classe




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