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  • 21 mai 2019 /
    Templo Diez
    “ s’ouvrir à un trésor insoupçonné”

    rédigé par gdo
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Je n’ai jamais caché que la participation de Templo Diez avec "Sedan" reste pour moi comme l’une des plus grandes joies, ayant un amour sans borne pour ce morceau. J’écrivais cela pour le deuxième album de Templo Diez, groupe néerlandais, à la tête duquel un certain Pascal Hallibert prenait le commandement d’une caravane de musiciens qui traversaient les grandes plaines américaines, tout à la fois pour un désir des grands espaces, mais aussi pour injecter sur ses routes ensablées une énergie plus européenne.

Chez Templo Diez les guitares pleurent vraiment, à gros sanglot, comme si elles traversaient un film de John Ford avec le premier rôle, sans que la distribution entame une procédure juridique. Elles sont magnifiées par une production qui ne laissera jamais rien au hasard, comme en témoigne " Shangri-La " dernier écho que nous recevrons du groupe, comme un au revoir qui nous laisse toujours un étrange goût dans la bouche, comment la presse et les auditeurs potentiels purent ils passer à côté de ce groupe qui en trois disques avait échafaudé quelque chose qui pourrait s’apparenter à une trilogie magistrale.

En quatre participations en un peu plus de 6 ans (dont deux titres sur le volume 10 qui était triple avec un cd d’inédits), Templo Diez s’est affirmé comme l’une des fierté de cette série de compilations, celle de pouvoir offrir des chansons qui permettaient de rêver plus grand.

Réécouter Templo Diez c’est s’ouvrir à un trésor insoupçonné, ne boudez pas ce plaisir, même 10 ans après.




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