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En 2011, le californien Rey Villalobos, signait sous le nom House Of Wolves, avec Fold In The Wind, porté par le nostalgique 50’s en étendard, un album sublime entre folk et americana. Les albums suivants, Daughter of the sea en 2015, et l’éponyme House Of Wolves en 2016, poursuivant ce travail d’orfèvre mélancolique folk, où la voix fragile, légèrement androgyne et infiniment émotive de Rey faisait merveille.

En traversant l’Atlantique direction Hambourg pour poser le camp de base de Dear Japan, Rey Villalobos, délaisse les arrangements de cordes pour des instrumentations électroniques qui dès les premières secondes de Hollow Hearted Hands offrent un écho synthétique frissonnant et onirique à cette voix toujours aussi nettement identifiable et touchante.

Si le voyage vers l’Est s’est mis en pause au-dessus des synthés germaniques et portent le disque dans un univers de dream pop à ultra basse fréquence sur Echoes, la mélancolie de l’esprit folk américain a lui poursuivi sa route plus loin vers l’est encore, pour rejoindre celui des fantômes de la culture nippone, cher notamment à Kiyoshi Kurosawa dont les images au ralenti de Kaïro offriraient une illustration visuelle parfaite au sublime Kushiro.

En délaissant les grands espaces américains pour le sol européen en y fantasmant l’esprit nippon, les compositions de Rey Villalobos n’ont rien perdues de leur intensité et de leur beauté. C’est un peu triste, mais c’est tellement beau. A ReDéccouvrir Absolument.




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