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  • 6 mars 2010 /
    Del cielo
    “s/t”

    rédigé par gdo
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Del Cielo énumère, un catalogue de manquements ou de possessions mettant en lumière (mais cela était nécessaire) que notre société est avant tout consumériste, l’idéologie de la possession et du tout pognon. Derrière cela Del Cielo glisse sa poésie froide le tout récité sous des rythmes hypnotiques qui font de la lèche au rock à l’image de vive la fête. A la fois désabusé et ironique, le constat de Del Cielo nous ramène à notre condition le tout dans une ronde quasi joyeuse. La vie est une petite pute qui brûle et ce n’est pas un hasard si Del Cielo chante cette ignominie pour les cathos intégristes, car ce disque doux et amer n’est qu’une boucle qui nous amènerait presque au suicide si ce n’était pas que de l’art (ou du cochon ?). Sans franchir le pas irréversible il sera conseillé de se procurer le plus rapidement ce EP détonnant, histoire aussi de la ramener chez notre banquier qu’il chante ces chansons avant de vous parler de notre découvert. Comme ils disent rester bancal avant tout. Position forte.




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