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Avec une bio signée par Patrick Eudeline himself, quand Indochine eux convoquent le triste et vulgaire Francis " goudron " Zegut, les Elecktrocution peuvent se sentir à l’aise et bien entourés. Il faut dire que le dandy trash a souvent du flair là où Philippe Manœuvre fini par ne sortir qu’à la Pâques pour ramasser des œufs ou des albums des Rolling Stones. Open Heart Surgery est une cavalcade, un rock lourd, mais rapide à la fois. On ne chante pas on braille on crache on se laisse aller à la vitesse sans pour autant craindre les murs. A l’image de cette déjà ancienne nouvelle vague (strokes et consort) Elektrocution se penche en arrière pour mieux supporter le présent, même si pour ne pas finir par vomir il faut s’accorder un repos bien mérité (calvaire). Venant tout droit de Rouen le gang connaît la rudesse, le vent chargé et poisseux et c’est ce qui anime ces riffs de guitare, cette rage venant du plus profond, mais sortant par flux continu. Groupe adoubé par le dernier (le seul) rock critique encore en vie le vit pas très loin de la main, Elecktrocution sera aussi une bonne surprise pour les indi-reac que nous sommes, mais que nous essayons de ne pas trop montrer. Les doigts dans la prise.




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