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Décidemment, Gonzaï Records est bien parti pour imposer un nom parmi les meilleurs labels du moment. Après le furieux premier album de Steeple Remove et l’excellent nouvel EP de Déficit Budgétaire, San Carol est encore un bon coup.

L’angevin Maxime Dobosz (également chroniqueur émérite pour le journal de Bester Langs) n’est pas seulement un sacré musicien. Il est aussi (et surtout) une tête chercheuse, un anticonformiste qui refuse de réciter benoîtement les leçons du passé. D’où un album aussi malicieux qu’hétéroclite, aussi sauvage que dadaïste. Neuf titres aux assemblages pas si déraisonnables : pendant qu’une rythmique à la Neu ! trace le chemin, des guitares méchantes et une voix écorchée dérivent le parcours vers un post-punk saillant, doux à l’oreille. Car ici, pas question de se lamenter ou d’invoquer Saint Ian Curtis. Un aspect populaire (pas un gros mot, ça) irrigue « Humain Trop Humain » d’une belle parure sexy, à la limite parfois de la new-wave ou de l’indie-rock 87/90. Comme si le Primal Scream de « Evil Heat » badinait soudainement avec le premier House Of Love sous l’œil attentif de Marc Bolan. Classieux, mec…




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