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Le dernier disque effrayant au piano nous est arrivé d’Autriche avec Soap & Skin, nous mettant une frousse pas possible. Celui de « Mimes Of Wime » n’est pas effrayant il est juste refroidissant, glacial, trempant nos oreilles dans une bassine d’eau froide. Normal le disque a été composé en Hiver. La neige tombe, les sapins sont quand même allumés, et Tori Amos semble se cacher derrière ce « Mimes Of Wime », sans que l’on perçoive les grosses ficelles que la rouquine utilisait pour capter son auditoire. Non Laura ne fait pas dans le théâtre, elle a une sincérité évidente, que les cloches et grelots d’ornements ne font que projeter dans un ciel sombre, pleurant des flocons, des poussières d’anges. Terrifiant sur le palier, la maison de « Mimes Of Wine » s’avère être une agréable maison de bois, loin des zones de pollution lumineuse, presque une maison pour enfants, si l’on considère l’introduction de « Gonzo ». Mais derrière le jouets se sont cachés des monstres, qui auront vite fait de détourner notre envie d’y amener notre progéniture. Balançant toujours entre deux sentiments, celui du bonheur du blanc immaculé de l’hiver, et celui de la terreur des pas que l’on discerne dans cette même neige autour de la maison, nous ne recommanderons « Mimes Of Wime » qu’aux esprits toujours en éveil, car la possibilité de finir comme le Nicholson de « Shinning » sous de la neige dans un labyrinthe sans sortie est possible. Ne faites surtout pas attention, vous êtes en danger.




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