Avec ce nom d’alchimiste italien sortie d’un ouvrage apocryphe sur la pierre philosophale, Bellini fait dans le nervous breakdown. Il faut dire que quand vous comptez dans vos rangs un membre du girls against boys (les spectateurs de leur prestation aux transmusicales de Rennes dans les années 90 doivent s’en souvenir encore), et que vous le mettez au service d’une jeune femme qui ferait passer Courtney Love pour Mary Poppins, et que pour couronner le tout vous organisez une soirée pizza chez Steve Albini, vous n’êtes, ce que l’on pourrait appeler un calme. Alors Bellini ne connaît pas les tenant du « grand œuvre », mais il connaît ces classiques, au premeir desquels Shellac, sorte de Bolos de Mendès pour ces apprentis arpenteurs de la tension. Si le disque manque de relief que l’on connaitrait sur les rives d’un extrême, il souffle quelque chose qui donne envie d’écrire une nouvelle histoire, que des chercheurs du vingt cinquième siècle penseront aussi loin de la vérité historique. Restera alors à croire en la pérennité d’un mp3 perdu dans un ipod vingt huitième génération, et que « The Thin line » leur éclabousse au visage, comme le creuset d’un chercheur illuminé.