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Passer du projet solo, pour arriver en Pologne à trois et enfin bâtir un nouveau disque à quatre, voilà l’histoire du bien nommé, Wedding Soundtrack, enfin bien nommé si l’on ne prend pas la chose au pied de la lettre, et que l’on assène pas à ses invités un titre du style « All Of A Sudden ». Ce nouvel opus du nom de « Na Na Na Ro » est une nouvelle pierre à l’édifice construit par Simon. Avec plus de matériaux, l’architecte bancal continue de monter des chansons ne résistant pas aux normes anti sismique, bien au contraire la catastrophe est annoncée, ne possède souvent qu’un toit de fortune qui aura sa bourrasque en plein refrain et enfin aura des murs en papier rizza, se pliant en deux de l’attente d’une tornade. Construisant ses châteaux de carte comme Lou Barlow pouvait le faire avec certaine de ses compositions, Simon n’aime que l’intranquibilité, la perfection dans le chaos prémédité. Avec ces chansons certains se seraient empressés d’en faire des hymnes produits et oniriques, Simon et ses acolytes eux prennent un malin plaisir à ne rien chiader. On pourrait dés lors émettre une supplique, car l’attitude a souvent fait mauvais ménage avec la création, l’une phagocytant l’autre, pour la détruire. L’anti folk comme le lo-fi en son temps, semble comme toucher à ses limites, comme un dogme qui se prendrait les pieds dans un costume devenu trop large, trop distendu. The wedding Soundtrack s’en sort avec plus que les honneurs, mais libre au quintet futur d’épaissir son agrégat, sous peine de peiner le monde face à cet édifice aux promesses extraordinaires. oui oui oui…mais