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  • 16 novembre 2007 /
    Clélia Félix
    “road movie”

    rédigé par gdo
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Il y a plusieurs façons de traverser un espace sous une caméra, soit avec la classe innée d’un harvey keytel sur le cuir d’une belle Américaine, soit dans une navette spatiale futuriste avec à la commande un Mickael Schumacher éthylique. Clélia Félix ce serait plutôt une ballade cinématographique en scénic climatisé sur une route aussi monochrome qu’un tableau d’un assistant-peintre d’une société de ravalement de palissade. Prenant le trip hop comme un souffle à suivre pour avancer, clélia Félix avance toutes voiles dehors, mais avec une brise plus qu’un souffle, ne plissant les yeux que par la faute du soleil. Road Movie est un disque qui laissera l’impression de ne pas pouvoir imaginer autre chose que l’apathie, un disque qui n’avance que grâce à un compteur docile et réfractaire au jour de grève. On ne bouge plus on reste sous le charme, mais sans la pulsion d’en faire plus. La difficile loi de l’attraction.




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