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Oh putain ! Je sais c’est pas très correct de la part d’un garçon aussi propre sur lui que moi, mais c’est mon unique réaction à l’écoute de cet album de l’ex Père Ubu. Dés new orleans fuzz la possibilité de partir est anéantie par cette chanson tout droit sortie d’un bar irlandais sentant la sueur et le tabac aigre. Après quatre minutes on se dit que Nick Cave va devoir cravacher pour reprendre le trone de David Thomas. Rougeoyant, cataclysmique et énorme (numbers man) il ne fera que changer une histoire trop vite couchée avec un mot fin. Père ubu enterré c’est un fantôme rageur et disert (habeas corppus) qui reprend les reines quitte à se plonger sans bouée dans la cruauté et l’ascétisme (brunswick parking lot) sans appeler la pitié. David Thomas martèle son pas (nebraska alcohol abuse) faisant autant de bruit que possible pour son retour, quitte à donner dans l’autoflagelation chromatique telles les trompettes de la renommées (golden surf). Golden surf Donne à David Thomas le rôle d’espoir, un comble pour un homme ayant assez de maturité pour des relectures comme prépare for the end. David Thomas est de retour, et les menteurs frondeurs et suiveurs n’ont plus qu’a pleurer, un chef de bande est de retour, l’un des plus grands. Oh putain putain c’est vachement bien !!




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