Après un premier album qui nous avait donné encore des espoirs dans le rock lyrique et héroïque, nous attendions avec impatience de pourvoir écouter ce something between us, sorte de vestige d’un temps où l’on mettait ses tripes sur un plateau d’argent, car on voulait y passer mais avec classe. Cet opus de Belasco enfonce le clou, faisant du pied autant à U2 qu’au Whipping Boy, le groupe devant aimer sincèrement Joy Division et plus les palaces que les hôtels de banlieue, plus Marc Levy car il le vaut bien plus que Kerouac. On parlera certainement de mainstream, de charmeur de serpent, il n’empêche que les mélodies et les rages (sincères ?) du groupe passeront au-dessus de notre scepticisme comme cette waltz for an injured man. Pendant les vacances de Coldplay Belasco fait office de vacataire plus qu’estimable. Comme toujours dans ce genre de situation, on s’aperçoit souvent que l’intérimaire a des compétences ne souffrant de la comparaison avec le titulaire du poste. Plaisant dirions nous.