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  • 3 mars 2008 /
    Brakes
    “the beatific visions”

    rédigé par gdo
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Si je crois en une religion à fort cœfficient de chance de me conduire à la guerre, je suis souvent monothéiste, et en proie à des envies de ne pas laisser les autres trop longtemps prendre une direction qui n’est pas la mienne (oui si j’ai raison c’est que l’autre à tord). En musique c’est pareil, les jeunes affublés comme des gravures de modes de l’agence nique la peau lisse ne transpire pas un amour sans limite avec les adeptes de la frange dans les yeux et des pantalons à mettre des cure-dents dedans. Les Brakes ont probablement des jambes anémiées de coureur de 10 000 mètres, mais ont aussi le déhanchement d’une attraction dans un zoo humain. Loin de la pensée unique et de la direction d’un crabe idiot, les Brakes font de leur nouvel album une salle de prière dans laquelle le plus est vraiment l’ennemi du moins, et les possibilités de ne pas en découdre par manque d’ouverture et remplacé par la jalousie de ne pas savoir cohabiter la diversité au sein d’une entité unique. Programme religieux, vision politique, il ne faudrait pas trop en faire face à ce bon groupe pop qui révolutionnera la musique autant qu’un électroménager convivial révolutionnera les soirées chez vos amis. The beatific visions à la charme d’un film de Kalpisch, une auberge espagnole où belle & sebastian, le punk le fall ou la country cohabitent en donnant du grain à moudre au monothéiste de l’international de la pureté contre le mélange. The beatific visions n’est pas le prochain lieu de pèlerinage des déçus de la grotte des miracles, mais donnera aux adeptes du deux en un des raisons d’espérer en la pérennité d’un dix en un. Amen.

Pias




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