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Non, Jérôme Vermorel et son groupe ne sont pas une énième resucée de la période qui verra Nirvana déchirer vos jeans, abandonner le coiffeur et surtout mettra vos parents habitués à une pop pour salon de thé, arrêter de consommer du sucre pour ne pas faire monter un taux de glycémie incompatible avec la lourdeur du pas à avoir en écoutant cette musique.

Nous retiendrons, comme chez I’d Prefer Not To, la capacité, qu’a pu et peut donc encore avoir cette musique, de faire de la pression atmosphérique le rouleau compresseur sous lequel ces chansons aux mélodies inattaquables, se verront interprétées.

Avec « Let’s Take a Ride », I’d Prefer Not To, ne fait rien d’autre que d’interpréter de très bonnes chansons avec une passion dévastatrice sans qu’aucun feu ne puisse se déclencher, l’air étant voué à se transformer en trésor inatteignable. Dans ce paysage à la tristesse pesante, Jérôme Vermore l ne se débat pas avec des démons, mais avec des fantômes (Let’s Take a Ride), avançant avec la frousse, mais ne se défilant pas quand il est question de faire vivre sa musique (Into The Wild). Et c’est tout ce qui fait de ce EP un disque indispensable, non pas seulement pour se souvenir que le « grunge » est encore en vie, mais pour comprendre que l’orage n’est pas toujours celui qui vient d’en haut pour anéantir ce qu’il y a en bas (To The Light). Un disque sous pression.




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