> Critiques > Labellisés



Deuxième EP après B et avant G, I est une nouvelle découverte de chez Araki Records, label foisonnant et fureteur. Avec Big Bernie c’est une rencontre avec un post-rock qui sans en réécrire les codes, parvient à y mettre une touche, qui si elle n’est pas inédite, n’en est pas moins étonnante. Dés l’ouverture et son titre clin d’œil («  Maul Pandoline » pour la mandoline de Paul Muszynski) qui montre que sans écrire des textes de chansons le trio aime jouer avec les mots et les lettres. L’ouverture de ce deuxième opus, le I du triptyque Big, est un titre chaloupé, une promenade sous un soleil de plomb nécessitant des moments de rafraichissement dont le titre regorge. « Nul si Découvert » nous séduira par son découpage et par ses propositions comme des chemins de traverse n’aboutissant pas toujours vers une destination évidente. Cette sensation de mystère, nous allons la perdre avec « Figue vernie » qui nous captera le temps d’une introduction à l’inquiétude légère, nous entrainant dans une danse pour nous perdre finalement sous le bavardage d’une guitare au monologue unique point noir sur ce I si fier. Mais « Les Crêtes et les Creux » seront là pour rectifier ce petit accroc. Une rencontre jubilatoire entre David Grubbs et un vent de nappes atmosphériques. Ce titre court en dit long sur les possibilités d’un groupe qui a plein de cordes à son arc, plein de lettres à graver avec le talent des scribes des incunables.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.