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“Live fast and die young », de ces phrases qu’on croit ancrée dans les 50’s d’une Amérique en pleine crise de puberté continentale, pied de page d’une génération de rebelles sans causes (pourtant il y en avait des tas de causes en cette époque). Belle utopie de jeunes gens perdus, certes, cela avait sa poésie, son attrait… Dans l’American way of life… Mais a Grenoble, au present ?

Ce qu’il y a de bon dans le temps, c’est qu’il passe pareil partout, après les 60’s, les 70’s, sont venus les 8o’s et 90’s (années importantes pour ces jeunes qui nous intéressent ici, décennies furies et feux) et finalement les maintenant. Tous ces ans sont enrichissant, mais ont gardé ce cri de guerre sous-jacent « Live fast and die young », en atténuant un tant soit peu le fait de devoir trépasser, on n’est plus très pressés pour cela. Mais la vitesse, la vitesse oui, dans les vibratos et les baguettes, dans les câbles et les cordes, la vitesse est une puissance facile, un potentialisateur d’adrénaline, un engrenage à pelvis, de ces forces qui vous oblige à lever le poing dans des salles de concerts, et rien ne peut empêcher la gorge de gueuler. Jak’s est cette énergie de vie véloce et mourir le plus tard possible, sans réserve, sans freins, mais a longue distance, des types hyperactifs au niveau des sons, avec ce soupçon, ce détail qui change le normal en mieux, l’usage des voix en dedans des instruments, ces capes et capes de cordes vocales qui accompagnent la fougue et le plaisir que ces grenoblois ont a décaper nos ouïes. Power pop, Garage et pop acide, ces jeunes sauvages, un peu Supergrass, un peu Who et un peu Rolling, tout a fait jouissifs, ont concoctés pour nos muscles, comme si les Black rebel motorcycle club avaient enfin lâchés les amarres vers l’étincelant, du puissant, certes, mais avec la goutte juste d’élégance qui fait que la cadence et la danse soit un véritable plaisir physique, en plus du vide spirituel que ce petit chaos régale a nos lourdeurs. Parce que cette claque fait du bien et est bien faite. Et Manchester des Stone roses etc.…, n’est pas non plus très loin de Grenoble dans ce petit apport énergétique qu’est Act1, cette fièvre mélodieuse , cette touche d’élégante rage qu’un Oasis de frères compénétrés aurait bien aimer exclamer, il y a, peut être, un peu plus de cambouis dans notre trio, un zeste de boue, une petite tache de saleté qui fait que l’ensemble soit plus rock, pas tant anglais, mais un fard d’Amérique de jeune boss et premiers grunge, un laisser aller vers l’hirsute, en fait, un joli collage furieux des meilleurs sons issus des deux continents. A suivre, a poursuivre, en s’imaginant la folie que ces jeunes gens doivent provoquer en concert, parce que je suis sur et certain, que c’est dans le vif d’un concert que ces grenoblois atteignent toute la force de leur démarche, si ils passent du côté de chez-vous, allez y suer gaiement.




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