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Second album concept après « Walden » qui était inspiré du livre de Henry David Thoreau « Walden or Life in the Woods », « Astoria » est l’histoire d’un hôtel construit à Leipsig en 1915 qui traversant les affres de l’histoire Allemande, raconte celle ci.

Mélangeant comme sur le précédent disque, instruments classiques et électroniques, Jochen utilise les nappes synthétiques pour donner encore plus de profondeurs à un disque qui cherche à échafauder les plans, comme pour retranscrire de façon orale et musicale l’esthétique de l’hôtel maintenant fermé, à travers le temps.

L’architecte sonore qu’est Jochen Tiberris Koch rend ici hommage aux architectes de l’hôtel qui auront façonné ce lieu qui en se nourrissant de l’histoire l’intègre. Le disque est comme une frise chronologique, une pièce en quatre actes, la naissance, la grandeur, la guerre et la fin. L’électronique, elle, est le fil romanesque de cette histoire, elle porte l’histoire et guide les instruments et le chant de Minna & Frâulein, divine guide dans les méandres de ce lieu (The Ballare est de ce point de vue une pure merveille mélodique, esthétique, un ravissement comme une coupe de champagne dégusté dans un salon victorien au plafond sans limite en attendant un visiteur).

Entre le "Grand budapest Hôtel" et l’antre d’un hôtel berlinois des "ailes du désir", « Astoria » en combinant l’esthétique contemporaine et la musique des salons en velours, jouant sur 33/45 une partition tout aussi ambitieuse que prenante, réussi le tour de force de nous plonger dans le vertige du 20 éme siécle. Une histoire allemande.




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