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On peut se demander quel est le son des nuages, quel est celui du vide, comment résonnent les songes et quel est le fracas qui habite le silence, on peut se demander quel est l’hymne qui soulève les diaphragmes, celui qui serre les poings. On peut se demandes quelle est la bande sonore des absences, quelle symphonie loge dans les artères et aortes, et quel requiem se joue quand le passant inconnu nous a frôlé avant d’abandonner la rue. On peut questionner la douceur de l’accident et passer sa vie à essayer de découvrir si le blanc est plus fort que le noir, de ces absurdes énigmes qui alimentent nos envies de vivre. On peut se demander quel est le son qui peuple nos frissons, celui qui hérisse les poils de nos nuques, celui qui berce l’accident et celui qui relâche nos mâchoires. On peut passer nos vies a l’étude de l’émotion, moi, j’écoute Kramies.