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Il ne sort qu’en octobre mais on peut le dire : le nouveau Matthieu Malon (Désamour) est un grand disque intime et solitaire, universel car sachant transformer le « je » en « nous », cold et indie, Darc et… Malon ! Premier extrait, premier single : poignant La Coureuse, avec une petite Merveille en star.

On y reviendra, le temps de passer l’été en la compagnie d’un disque français qui ne triche pas, qui ne pratique jamais l’effort comme l’affirmation, l’abscons comme l’explicite (délicat équilibre ici trouvé). Matthieu Malon, en octobre, risque de renvoyer la concurrence française à son auteurisme prétentiard. Ouf !